Les VUL : Valeur Résiduelle et restitution du Véhicule

Vers une reprise du marché

« Le marché des véhicules utilitaires légers se porte mieux. Le premier semestre 2016 a été globalement bon. Au sein de la marque Peugeot nous sommes particulièrement satisfaits puisque la marque est numéro 2 du marché depuis la fin de l’année dernière. Le marché devrait rester bien orienté au second semestre notamment grâce à l’arrivée de nombreux nouveaux modèles, dont bien entendu les nouveaux Expert et Traveller. Les utilitaires restent une priorité pour la marque. Il faut souligner aussi, au niveau des grands comptes, une progression des leasers sur ce marché » expose Alain Montagard, responsable TCO et véhicules électriques Peugeot Professionnel France.

« Il faut effectivement scinder les grands comptes et le « core business ». Il y a une hausse du volume de VUL financés en location longue durée auprès des grands comptes. La progression existe aussi mais est beaucoup moins forte sur les entreprises du « core business ». Cette progression de la location longue durée des VUL sur le premier semestre 2016 est aussi à rapprocher de la hausse plus globale du marché » confirme Philippe Huillard, chargé de mission département VU et deux-roues ALD Automotive France.

« Il y a une certaine évolution naturelle vers l’augmentation du taux de location longue durée pour les VUL dans les entreprises » renchérit Edouard Rance, fondateur du cabinet conseil ERCG. « La plupart des contrats VUL portent sur des modèles de grande taille. Les modèles de taille moyenne sont moins importants en nombre. Et sur le segment des fourgonnettes, la location longue durée est fortement concurrencée par la location avec option d’achat ou le crédit-bail. Notre objectif est de renforcer la part de la location longue durée auprès des PME et des TPE. C’est là que la progression peut être la plus sensible. Je pense qu’au second semestre de cette année, nous devrions assister à un rattrapage du nombre de VUL en LLD dans les entreprises » rajoute Philippe Huillard.

« Le plus gros potentiel de croissance de la location longue durée des véhicules utilitaires légers est auprès des PME et des TPE. Je pense que plus que le type de financement que représente la location longue durée, c’est le mode de commercialisation de la LLD qui doit évoluer. Le service et le conseil sont essentiels pour définir les besoins précis de l’entreprise cliente » explique Edouard Rance. « La plus grande difficulté, pour le loueur, c’est la connaissance du produit, qui peut parfois être très spécifique ou très élaboré, ainsi que l’appréhension précise des besoins de l’entreprise, même si cela peut être plus long dans une entreprise de petite taille » précise Philippe Huillard.